Édito : « Par gros temps »
Face à la baisse des prix des céréales, la gestion rigoureuse devient vitale : connaître ses coûts, maîtriser les charges, surtout de mécanisation, et sécuriser son EBE. La diversification peut soutenir le chiffre d’affaires, sans oublier que résultat et revenu diffèrent.
Sur l’exploitation, la chasse aux charges est de mise, mais les marges de manœuvre restent limitées en grandes cultures. Les outils d’aide à la décision permettent d’économiser quelques dizaines d’unités d’azote par hectare. Mais le plus gros levier reste la réduction des charges de mécanisation. Le parc matériel, souvent étoffé et rajeuni, permet souplesse et efficacité, mais ce n’est pas sans contreparties.
Pour maintenir, voire accroître le chiffre d’affaires, le développement d’une nouvelle activité apparaît souvent comme une évidence – parfois une nécessité. Les réussites sont nombreuses et les exemples de diversification présentés dans ce numéro en témoignent. Mais attention à ne pas s’éparpiller et, surtout, à ne jamais confondre chiffre d’affaires et résultat.
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