En 2012, dans la plupart des départements français, 100 % des surfaces agricoles situées en zone vulnérable devront justifier d’une couverture du sol hivernale. Ceci va se traduire, à quelques exceptions près, par la généralisation de l’implantation de couverts intermédiaires avant les cultures de printemps. Dès aujourd’hui, la réglementation impose un taux de couverture de 50 à 100 % selon les départements. Objectif : limiter les fuites de nitrate. Le nombre d’espèces pouvant être implantées est important, de la phacélie au radis, de la vesce au sarrasin, de l’avoine à la moutarde. Lesquelles choisir et pourquoi ? Selon les rotations, le climat et les objectifs, le choix de l’espèce à implanter est souvent varié. Une réalité qu’illustrent les ingénieurs du réseau régional d’ARVALIS-Institut du végétal.