Les superéthanols « verts » seront dans les clous pour la norme Euro 7

Les superéthanols 100 % renouvelables pourraient faire partie des exceptions à la fin des ventes de voitures neuves prévue par la réglementation européenne à partir de 2035. Les résultats d’une étude montrent que les émissions d’un véhicule alimenté par ce carburant sont nettement inférieures aux limites fixées par la norme antipollution actuelle.
À l’heure où des records absolus de température ont encore été battus, la décarbonation du parc automobile est plus que jamais une priorité à laquelle la filière du bioéthanol contribue activement.

Le règlement européen prévoit la fin des ventes de voitures neuves émettant du CO2 au pot d’échappement à partir de 2035, avec des exceptions possibles notamment pour les véhicules utilisant des carburants neutres en carbone.

Le superéthanol (ou E85), qui comprend à ce jour 85 % de bioéthanol et 15 % de carburants d’origine fossile, se positionne dans le cadre de ces exceptions : son usage réduit de moitié les émissions de CO2 par rapport à l’essence, et de plus de 10 % l’empreinte carbone totale d’un Français, estimée à environ 9 tonnes de CO2 par an en moyenne.

Cette décarbonation sera encore plus poussée avec les superéthanols 100 % renouvelables à l’étude, où la part d’essence fossile est remplacée par des carburants renouvelables. La Collective du bioéthanol (1) a sollicité l’IFPEN (2) pour évaluer trois types de ces superéthanols « verts ». Les résultats montrent que les émissions d’un véhicule alimenté par ce carburant sont nettement inférieures aux limites fixées par la norme antipollution Euro 6 actuelle, ainsi que par la future norme Euro 7, qui vient d’être adoptée par l’Union européenne et entrera en vigueur en 2026.

Une bonne nouvelle quand l’étude d’impact de la Commission européenne sur le règlement CO2 des véhicules légers estime qu’en 2035, le parc automobile français roulant devrait être encore composé de 80 % de véhicules thermiques !

(1) La Collective du bioéthanol représente l’Association interprofessionnelle de la betterave et du sucre (AIBS) et le Syndicat national des producteurs d’alcool agricole (SNPAA).
(2) L’Institut français du pétrole-Énergies nouvelles (IFPEN) est un acteur majeur de la recherche et de la formation dans les domaines de l’énergie, du transport et de l’environnement.

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