Terrena veut relancer la filière lupin blanc
Le groupe coopératif Terrena entend multiplier par cinq la production nationale de lupin doux (ou blanc) d’ici la fin du projet Arsène, qu'il pilote, en 2029.

Le lupin blanc d’hiver a de nombreux atouts à faire valoir. Doté d’un fort pouvoir structurant pour le sol, il a l’avantage d’être tout à fait adapté au climat français. Il constitue donc une alternative durable et non déforestante aux protéines végétales pour l’alimentation humaine et animale. En effet, « c’est le protéagineux le plus riche en protéines : la graine entière en comporte 34 % en moyenne, contre 22 à 29 % respectivement pour le pois et la féverole », indique Denis David, directeur adjoint de Cérience, à nos confrères d’Yvoir. Un potentiel que le groupe coopératif Terrena compte bien exploiter.
C’est ainsi qu’est né le projet Arsène, doté d’un budget de 3,5 millions d’euros, piloté par Terrena et associant un consortium public-privé dont des instituts techniques et des filiales de Terrena. De l’amélioration variétale à la lutte contre les maladies, Arsène doit notamment permettre d’identifier des itinéraires techniques robustes et rentables pour les agriculteurs. Le groupe ambitionne d’augmenter les rendements de 20 % d’ici 2029, et de porter la surface nationale à 25 000 ha en 2040, dont 11 000 ha chez Terrena. Aujourd’hui, le lupin blanc ne représente que 6000 ha.
0 commentaire
Réagissez !
Merci de vous connecter pour commenter cet article.