Réussir l’implantation des cultures intermédiaires 

En France comme dans de nombreuses régions tempérées, les semis de cultures intermédiaires se font souvent pendant la période estivale. Le stress hydrique représente la principale cause des échecs d’implantation de ces cultures qui peuvent pourtant rendre de nombreux services écosystémiques. Ce risque pourrait toutefois être réduit par une meilleure connaissance des caractéristiques écophysiologiques des semences et des plantules des cultures intermédiaires.

C’est ainsi qu’est né le projet Ricin, piloté par l’INRAe, en partenariat avec Arvalis et Terres Inovia, et dont l’objectif général est de caractériser la croissance hétérotrophe de neuf cultures intermédiaires : colza, moutarde d’Abyssinie, radis fourrager, caméline, sorgho fourrager, phacélie, vesce velue, féverole d’hiver et trèfle incarnat.

Prévu pour durer trois ans, Ricin doit notamment permettre de construire des règles de décision qui serviront à alimenter un outil d’aide à la décision (OAD) pour optimiser le semis des cultures intermédiaires et les pratiques culturales associées. Arvalis se servira également des résultats du projet pour enrichir son OAD « Choix des couverts ».