Du biocontrôle pour contrer le mildiou du tabac

Le choix de variétés de tabac tolérantes est largement utilisé pour lutter contre le mildiou mais il peut ne pas suffire. Devant une palette restreinte de produits phytopharmaceutique, des essais conduits par Arvalis distinguent des solutions de biocontrôle à l’efficacité intéressante.
Du biocontrôle pour contrer le mildiou du tabac

Le mildiou du tabac est une maladie redoutable et peu de substances fongicides sont autorisées pour cet usage : les seules associations autorisées sont le mancozèbe + dimétomorphe et aciben­zolar-S-méthyl + métalaxyl-M, le cyazofamide et l’huile essentielle d’orange douce. Pire, certaines des molécules disponibles sont en cours ou menacées de retrait. Sans parler de l’apparition de certaines souches résistantes au méfénoxam.

Le choix de variétés tolérantes est largement utilisé pour lutter contre cette maladie. L’usage d’un produit phytopharmaceutique, lorsque les conditions sont favorables à la maladie, est toujours un dernier recours. Arvalis a expérimenté de nouvelles solutions de biocontrôle, et utilisables en agriculture biologique (AB), afin d’étoffer les solutions anti-mildiou avec des produits à profil différent, d’explorer des marchés plus rémunérateurs et aussi de limiter le développement de résistances. Au terme d’une étude d’une dizaine d’années, plusieurs produits de biocontrôle et AB testés montreraient des efficacités intéressantes.

Leur homologation permettrait de compléter l’action des produits conventionnels au sein d’un programme de traitement. L’utilisation de ces produits en association est plus efficace mais également un peu plus onéreuse.

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