Et si demain, les céréales pouvaient fixer l’azote atmosphérique ?

Des chercheurs INRAE et du CNRS ont mis en évidence que la symbiose entre les légumineuses et les bactérie, permettant de fixer l'azote atmosphérique, existerait depuis plus de 90 millions d’années. Cette découverte pourrait permettre de générer de nouvelles symbioses fixatrices d’azote chez les cultures, dont les céréales. 
Les nodosités permettent aux légumineuses de fixer l’azote de l’air par les racines. Des symbioses bactériennes avec de nouvelles espèces cultivées sont envisageables.

Les légumineuses comme le pois, la luzerne ou encore le trèfle, sont utilisés comme couverts végétaux pour leur capacité à fixer l’azote atmosphérique. Un processus rendu possible par une symbiose avec les bactéries du sol présentes dans leurs racines. Cette collaboration entre les plantes et les bactéries aurait plus de 90 millions d’années !

C’est ce qu’ont mis en évidence des chercheurs INRAE et du CNRS en comparant les génomes de neuf espèces de plantes symbiotiques appartenant à des branches phylogénétiques distinctes. Les gènes impliqués dans la reconnaissance des signaux symbiotiques bactériens, la formation des nodules (fixateurs d’azote) et l’infection des bactéries dans les tissus racinaires étaient très probablement déjà présents dans l’ancêtre commun à ces neuf espèces.

Ces découvertes, publiées dans la revue Nature Plants, pourraient permettre de générer de nouvelles symbioses fixatrices d’azote chez les cultures qui n’en bénéficient pas aujourd’hui, comme les céréales.

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