Un plan de souveraineté pour le blé dur

Bien que les Français consomment plus de pâtes, les surfaces nationales en blé dur ont été divisées par deux depuis 2019 par manque d’attractivité de la filière. Les 43 millions d’euros accordés au plan « Souveraineté blé dur » et les solutions proposées devraient contribuer à enrayer le déclin de la filière et à la sécuriser.
Le Ministre de l'Agriculture a signé le 28 février 2024 au SIA le "plan de souveraineté et de développement de la filière blé dur"

Lors du Salon de l’agriculture, le ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a signé la proposition de plan de « Souveraineté du blé dur » mis sur pied par la filière et l’interprofession Intercéréales.

D’un montant de 43 millions d’euros sur cinq ans, ce plan propose des solutions concrètes - tout d’abord pour enrayer le déclin de la filière et la sécuriser : en développant la recherche agronomique et variétale en blé dur ; mais aussi en réfléchissant aux modalités assurantielles de la culture, le blé dur étant particulièrement sensible aux aléas climatiques, et en instaurant des contrats entre les différents maillons de la filière. Il s’agit ainsi de reconquérir 45 % des parts du marché des pâtes d’ici 2033, en valorisant les productions durables et locales. Ce plan vise aussi à réduire l’empreinte carbone de la filière de 20 % d’ici 2030.

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