La consommation de blé bientôt dopée par les Jeux Olympiques

La consommation française de blé et d’orge destinés à l’alimentation humaine pour la prochaine campagne progressera fortement en raison… des Jeux Olympiques de Paris en 2024.
Il faudra 100 000 t de blé supplémentaire pour satisfaire la consommation de produits céréaliers durant les JO.

« L’expérience de la crise sanitaire nous a montré l’impact de l’arrêt des évènements sportifs ou festifs sur les ventes de bière ou de pain », précise Marc Zribi, chef de l’unité Grains et sucre de FranceAgriMer, lors de la conférence de presse de l’office, le 12 juillet dernier. Pour les JO, le phénomène devrait être inversé : l’afflux de touristes étrangers et le public qui assistera aux nombreuses épreuves sportives consommeront massivement des produits céréaliers – des sandwichs, des snacks, des burgers, de la bière - ce qui devrait fortement dynamiser la demande.


« Les filières se préparent à y répondre, avec plus de mises en œuvre d’orge pour la fabrication de malt et de blé pour la fabrication de farine », précise Marc Zribi. La meunerie française table ainsi sur un besoin supplémentaire de 100 000 tonnes de blé sur 2024 pour couvrir les besoins lors des Jeux.

Un chiffre qui contribuera à doper les utilisations domestiques du blé tendre, lesquelles progresseraient de 215 000 tonnes en 2023-24 (+2 %). Il faut 26 000 hectares pour produire un tel volume, soit la surface de blé tendre cultivée en Essonne en 2023.

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