
Couverts permanents : la cohabitation peut être dangereuse pour les cultures de printemps
01 juin 2020Les cultures de printemps se montrent sensibles à la compétition d’un couvert pérenne et maintenu vivant. Même en prenant de multiples précautions pour optimiser les itinéraires, il semble difficile de maintenir le potentiel de rendement de ces cultures. Ces dernières valorisent, en revanche, très bien la destruction du couvert au travers de gains de rendement ou d’économies d’azote.
Par rapport à une culture intermédiaire maintenue seulement quelques mois, l’intérêt des couverts permanents réside dans leur longue période de croissance qui en accroît les services agronomiques : séquestration de carbone, fixation symbiotique de l’azote (puisqu’il s’agit de légumineuses), structuration du sol…
Malgré des contraintes techniques assez fortes, ils sont bien ...
