Semer un blé tendre de printemps ?

Et si, pour les situations où les cultures d’hiver ne sont pas semées, on basculait sur du blé tendre de printemps ? L’itinéraire technique de cette espèce n’est pas tout à fait celui du blé d’hiver et son potentiel de rendement est inférieur.
En sol superficiel et caillouteux, les semis précoces sont à privilégier, avec des densités à majorer de 15 % environ.

Le blé tendre de printemps est une solution pour remplacer une culture d’hiver mal levée ou qui n’a pu être semée. La qualité du semis est primordiale pour réussir un blé de printemps. Son potentiel est inférieur de 10 à 20 % à un blé d’hiver. Le rendement moyen sur dix ans est de 63 q/ha. Par contre, la concurrence des adventices, le risque verse et la pression maladie sont moins élevés que pour un blé d’hiver : les programmes herbicides et fongicides sont plus légers.

Côté fertilisation, la dose d’azote est à ajuster au potentiel, mais son fractionnement en trois apports se justifie toujours. Quant au soufre, les besoins sont généralement couverts. Si une irrigation est possible, elle est souvent bien valorisée par cette espèce.

Les dates optimales de semis d’un blé de printemps débutent au 15 février pour se terminer au 15 mars. Pas au-delà. Dans la moitié nord de la France, à partir du 1er mars, les variétés implantées doivent être à la fois alternatives (note d'alternativité > 7) et précoces à épiaison. Entre le 15 janvier et le 1er mars, il faut progressivement écarter les variétés hiver, ½ hiver et ½ alternatives qui risquent d’être trop tardives pour réaliser leur cycle dans de bonnes conditions.

Les densités de semis doivent être soutenues pour compenser le faible tallage : viser au moins 300 à 350 grains/m², majorées de 15 % en sols superficiels ou terres à cailloux.

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