Le gouvernement publie Ecophyto 2030

Le ministère de l’Agriculture a rendu publique la stratégie Écophyto 2030 et prévient : « Cette stratégie acte un changement de méthode ». Objectif : réduire surtout l’usage des produits phytosanitaires les plus à risque pour la santé, en proposant aux filières des alternatives viables.
Avec Ecophyto 2030, la France poursuit son objectif d’une réduction de 50% de l’utilisation et des risques globaux des produits phytosanitaires

Doté d’un nouvel indicateur de mesure, la feuille de route Écophyto 2030 prend le relais du plan Ecophyto II+. Le document fixe un objectif de réduction « de 50 % de l’utilisation et des risques liés à des produits phytopharmaceutiques à l’horizon 2030 », par rapport à la moyenne 2011-2013. 

L'objectif doit permettre à la France de tenir ses « engagements européens et internationaux en matière de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité. », assure le ministère de l'agriculture, qui rappelle le respect du principe : « pas d’interdiction sans solution »

La stratégie Écophyto 2030 se décline en cinq axes :

  1. Accélérer la recherche d’alternatives pour se préparer à la réduction du nombre de substances actives autorisées ;
  2. Accélérer le déploiement dans toutes les exploitations des solutions agro-écologiques ;
  3. Mieux connaître et réduire les risques pour la santé et pour l’environnement de l’usage des produits phytopharmaceutiques ;
  4. Recherche, innovation et formation ;
  5. Territorialisation, gouvernance et évaluation.

Engagé en mai 2023, le PARSADA (Plan d’anticipation du potentiel retrait européen de substances actives et de développement de techniques alternatives pour la protection des cultures) est compris dans cette stratégie. Il sera doté de 250 millions d’euros pour 2024, dont un financement de 146 millions d’euros pour les plans d’action filière.

Pour suivre l’évolution de l’objectif de réduction et des risques liés aux phytos, l’indicateur NODU fait place à l’indicateur HRI1. Institué par une directive européenne, l’indicateur HRI1 permettra de mesurer l’évolution de l’utilisation des substances actives en les pondérant en fonction de la dangerosité des produits.

« Cette nouvelle méthode, c’est celle de l’accélération de la recherche et du déploiement des solutions alternatives pour résoudre et éviter les impasses techniques en matière de protection des cultures », a indiqué le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau. 

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