Changement climatique : les risques pour 18 espèces

Les risques de manque d’eau et d’excès de températures ne vont faire que s’accroitre d’ici 2050. Elles concerneront alors 60% des surfaces. Comment faire de cette contrainte une opportunité ? Une étude Axa climate et SEMAE analyse et détaille les risques, pour 18 espèces et selon les régions.
Stress hydrique sur feuilles de maïs. La grande majorité des cultures verra ses conditions de production détériorées  par le changement climatique.

AXA Climate et SEMAE ont publié le 27 février une étude sur l'évolution des conditions de production pour 18 espèces de céréales, oléoprotéagineux et légumes français, d’ici 2030 et 2050. Cette étude confirme l’élévation des températures, les hivers plus doux, même si le risque de gelées printanières perdurera, une pluviométrie plus forte l’hiver mais en forte diminution l’été, et des températures estivales qui approcheront des extrêmes historiques.

Surtout, le manque d’eau s’impose comme le risque n°1 pour les cultures qui en ont le plus besoin en été. « Aujourd’hui, un quart des surfaces est identifié comme à risque fort. Cela concernera 60% des surfaces à l’horizon 2050 », précisait Franck Prunus, directeur des services à la filière chez SEMAE. Seules les projections pour l’orge de printemps semé à l’automne montrent une amélioration des conditions de production.

« Quoi qu’on fasse, le sort est jeté, les accidents climatiques vont arriver. Mais comment faire de cette contrainte une opportunité ? », interroge Antoine Denoix, CEO d’Axa Climate. L’amélioration variétale peut constituer une partie de la réponse.

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