Moins d’insectes ravageurs avec des prairies permanentes dans le paysage

Pour la première fois, des scientifiques ont étudié les effets de différents types d’habitats semi-naturels (prairies temporaires, prairies permanentes, haies) et de la diversité des cultures sur la régulation naturelle des insectes ravageurs et des plantes adventices.
Pour la première fois, des scientifiques ont étudié les effets de différents types d’habitats semi-naturels (prairies temporaires, prairies permanentes, haies) et de la diversité des cultures sur la régulation naturelle des insectes ravageurs et des plantes adventices.

Dans une étude menée durant sept ans sur 974 parcelles agricoles situées sur un territoire de 450 km² au sud des Deux-Sèvres, l’UMR « Santé et agroécologie du vignoble » d’INRAE et du Centre d’Études biologiques de Chizé (CNRS-Université de la Rochelle) ont montré que combiner prairies permanentes et diversité des cultures dans les paysages agricoles favorise la régulation des insectes ravageurs et des plantes adventices dans les parcelles.

Ainsi, les prairies permanentes âgées, non fertilisées et abritant une grande diversité de plantes et d’insectes permettent de limiter les populations d’insectes ravageurs mieux que les haies et les bois. Leur présence réduit de 19 % le nombre d’insectes ravageurs dans les parcelles agricoles, car elles offrent un habitat favorable aux prédateurs qui régulent leurs populations. De plus, les paysages agricoles offrant une grande diversité de cultures réduisent de 6 % en moyenne la présence de plantes adventices dans les parcelles.

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