Minimiser les risques de la transition agroécologique
La transition agroécologique inquiète par ses coûts et les risques de rendements moins élevés. AXA Climate détaille dans un livre blanc comment l’assurance peut sécuriser financièrement les agriculteurs tout en les conseillant dans leurs nouvelles pratiques.

La transition agroécologique, dont les bénéfices s’engrangent à long terme, est freinée par les incertitudes liées aux pertes de rendement potentielles, à l’importance des investissements initiaux et à la complexité technique. L’assurance peut être un levier pertinent pour accompagner cette transition, mais uniquement si certaines conditions sont réunies.
Dans un livre blanc gratuit , l’assureur AXA Climate étudie les clés de sa réussite ainsi que les leviers à disposition des agriculteurs pour en maîtriser les risques économiques, afin que le coût de la transition ne repose pas uniquement sur eux.
Ce livre blanc présente les conséquences du changement climatique à l’horizon 2050, modélisées pour six évolutions possibles de pratiques agricoles (réduction des intrants chimiques, généralisation des couverts végétaux, modification du travail du sol…), l’analyse des rendements avant et après leur mise en œuvre, et évoque des solutions assurantielles sur mesure pour en maîtriser les risques.
Par exemple, en Pays de la Loire, la coopérative CAVAC et AXA Climate ont structuré un produit d’assurance spécifique pour couvrir le surcoût lié à l’implantation de couverts végétaux multi-espèces : si moins de 20 mm de pluie sont enregistrés sur dix jours entre début août et mi-septembre, la différence de coût (environ 100 €/ha contre 30 €/ha pour une moutarde seule, par exemple) est remboursée à l’exploitant.
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