Méthanisation : une gouvernance inédite

L’unité de méthanisation de la SEMOP « Bio Énergies Beaujolaises » comporte une ligne de traitement valorisant les déchets agricoles et coproduits alimentaires du territoire, et une seconde traitant des boues d’épuration.
L’unité de méthanisation de la SEMOP « Bio Énergies Beaujolaises » comporte une ligne de traitement valorisant les déchets agricoles et coproduits alimentaires du territoire, et une seconde traitant des boues d’épuration.

Les projets de méthaniseurs augmentent en taille et requièrent des investissements toujours plus importants, qui justifient parfois des partenariats avec une collectivité territoriale. L’unité de méthanisation « Bio Énergies Beaujolaises », à Charentay (69) est de ceux-là. 

L’investissement de 12 millions d’euros a été possible via une Société d’Économie Mixte à Opération Unique, une première pour un site de méthanisation. La structure associe le Syndicat de traitement des eaux usées Saône-Beaujolais et le groupe Agriopale Services, fondé par six agriculteurs.

Le site traitera jusqu’à 85 tonnes d’intrants par jour via deux lignes de traitement, l’une valorisant les déchets agricoles et coproduits alimentaires du territoire, l’autre, des boues d’épuration, pour une production jusqu’à 350 Nm3 de biométhane par heure (33 GWh/an). Les 28000 m3 de digestat produits annuellement seront entièrement valorisés par l’agriculture locale.

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