
Y aura-t-il assez de semences de tournesol ?
20 décembre 2022« La valorisation est au cœur de notre réflexion » explique Christian Cordonnier, directeur de Terre Atlantique, à l’occasion de l’Assemblée Générale. Pourtant, malgré la revalorisation proposée aux producteurs pour la récolte 2023, la coopérative peine à trouver des surfaces. « Nous aurons nos contrats pour le maïs, la luzerne, les céréales à paille… en revanche, cela risque d’être difficile en tournesol, alors que c’est notre production-phare ».
En cause : les prix très attractifs pour le tournesol de consommation. Avec des surfaces qui augmentent, il devient difficile de trouver des parcelles suffisamment isolées pour garantir la pureté génétique. D’autre part, la production de semences engendre un surcroît de travail, en été après les moissons classiques des cultures d’hiver, quand les producteurs ont l’occasion de partir en vacances : « Socialement, c’est difficile. En août, on serait aussi bien à la plage » souffle Jean-Yves Moizant, président de la coopérative. Dernière raison, plus globale à l’ensemble des productions de semences : les restrictions d’irrigation qui deviennent récurrentes, alors qu’elles sont trop pénalisantes en production de semence.
La station de semences de Terre Atlantique dispose d’une entité de réception/stockage de dernière génération et d’une ligne complète de triage/calibrage pour la mise aux normes des semences. Pour rappel, la France est le premier pays exportateur de semences, et Ukraine comme Russie en sont d’importants consommateurs.
Mots-clés :
Merci de vous identifier pour commenter cet article
aucun commentaire pour l'instant