La maîtrise des bruches du pois et de la féverole est essentielle pour respecter les critères de qualité exigés par le marché. Le taux de grains bruchés – c’est-à-dire percés par la sortie de l’adulte, operculés avec la nymphe à l’intérieur (photo 1) ou simplement piqués par la jeune larve au moment de la pénétration dans le grain – ne doit pas dépasser 10 % pour le débouché en alimentation animale et seulement 1 à 3 %, suivant les grades de qualité en alimentation humaine. Pour ce débouché, les acheteurs sont, en particulier à l’export, très vigilants et les taux de grains bruchés des pois et féveroles récoltés en France restent trop élevés par rapport à nos concurrents sur le marché mondial.